La plus importante foire d’art contemporain africain, 1.54, qui s’est tenue à Marrakech, témoigne de l’effervescence de ce segment. Un engouement qui se vérifie aussi aux enchères.
Commerce illégal.
Que le commerce soit interdit ou réglementé, il est impossible d’empêcher l’aliénation illégale d’objets. Même dans les pays où la loi est rigoureuse et où des efforts réels sont faits pour l’appliquer, elle continuera à être violée tant que les prix sur le marché international de l’art resteront élevés. Dans de nombreux pays, le volume des découvertes est tel qu’un contrôle complet est impossible. On peut lire à ce sujet dans Burnham, 1975, en particulier 115-119, un exposé sur le trafic illicite en Turquie : même des sanctions relativement sévères, comme la révocation de la licence, n’empêchent pas les antiquaires d’avoir une « arrière-boutique » et les mises en garde contre les antiquaires malhonnêtes semblent n’avoir qu’un effet très limité.